vendredi 24 octobre 2014

Last part of Asia : Mae hong Son

Dernière partie de mes aventures en thailande.

Après ces jours mouventés dans le village de Pai, je suis arrivé à Mae Hong Son encore plus au nord du pays.
Je ne me sentais pas bien durant tout le trajet, avec presque 4h de virages à 220° au moins, une route mal équipée, un mini van trop climatisé, et une chanson vraiment pourrie en tête qui se battait avec l'idée de manger quelque chose. Idée qui ne faisait qu'empirer mon mal être.

Finalement, je suis arrivé en vie et plutot en bonne santé dans une guest house raisonnable, où je fis la rencontre de deux français, qui se retrouvaient après s' être séparés pendant presque un an, l'un en australie, l'autre en espagne.
Vue de la guest house sur Mae Hong Son

Mae hong son est un petit village rempli de temple, où siège un lac central. Il n'y a pas grand chose a faire ici, si ce n'est le marché de nuit. Tout ferme très tot, et ce n'est pas plus mal. Il y a peu de touristes à première vue.

Le soir même avait lieu une drole de procession au milieu des temples illuminés de milles loupiotes. Des instruments étranges, des dragons chèvres qui dansaient, et des femmes paons qui battaient le rythme.


Plus tard nous comprenons que ce n'est qu'un concours de danse, jugés par des jurés tout aussi étranges.

Après avoir fait le petit marché de nuit autours du lac, le courant étant bien passé avec le couple français nous décidons plus ou moins de se suivre le lendemain pour aller découvrir les alentours.
Alentours de la ville, campagne montagneuse thailandaise

Location de scooters oblige, nous partons à la découverte des chutes d'eaux, sources chaudes et autres petits restaurants, après la première série de poisse de ma fin de voyage en thailande. (Scooter defectueux et cher, manque de bol les aeroports sont fermés pour mon retour à bangkok, tong qui pètent... 1ere série. ) Nous finirons la journée sur une touche agréable en haut d'une montagne, dans un temple a regarder le soleil se coucher entre les nuages.

Coucher de soleil au Before Sunset Bar

En rentrant, le soir nous faisons la rencontre d'un couple franco-americain qui nous suivra le jour suivant. Après être passé par la derniere case bar en thailande, qui vaudra le pire-meilleur souvenir de tous les temps à notre ami rencontré plutot, nous décidons dès le lendemain de partir faire un tour dans le parc national de la région, car nous avons vu la veille qu'il était possible moyennant quelques baht de le parcourir en scooter.

Lac et temples, Mae hong Son

Nous voila partis dans la plus grande épopée folle de mon voyage, pour l'instant. Nous roulons dix minutes, trouvons une majestueuse cascade, ayant le numero du checkpoint 16. Etrange mais pourquoi pas, on a du en louper quelques uns. Nous reprenons la route, et au bout d'une heure de route presque impraticable, de terre et de sable, nous arrivons à ce que nous croyons être le point de vue indiqué sur la carte. Je rêvais de monter en haut de la plus haute montagne aux alentours, c'était chose faite. Et quel point de vue !
Je n'ai pas reussi a prendre de photos, mon appareil ne voulant pas reproduire ce que j'avais sous les yeux.
La carte indiquait que la route faisait une boucle et que nous reviendrions à notre point de départ en continuant la route qui était goudronnée de nouveau.
Ce qui nous paraissait bizarre dans cette affaire, c'est que sur la dite carte, il était écrit qu'il fallait deux heures et demi à pied pour effectuer la boucle. Nous en étions à presque une heure et demi de scooters. Peut être les thailandais avaient mal traduit. Et puis nous ne voulions pas refaire la route en sens inverse, la descente s' annonçait rude.
Nous avons donc continué la route jusqu'à ce qu'une descente se fasse apparaitre. Bon signe. Malheureusement, elle était déjà derrière la montagne, ce qui ne semblait pas rassurant. Un autochtone, qui s' était arreté en scooter nous faisait des grands signe, mais il ne parlait pas un mot d'anglais, nous avons quand même continué.

Et là c'est le drame.

Le goudron disparu subitement pour laisser place à un chemin encore plus pourri qu'auparavant, et une descente de tous les enfers se dressait devant nous. Obligés de descendre du scooter car cela semblait dangereux, nous avons continué encore quelques kilomètres avant de s' arreter pour laisser les freins refroidir. Nous arretons un homme qui monte a scooter, oui, parce que la route était tout de même bien fréquentée. Il nous montre sur la carte que nous allons jusqu'à Chiang Mai par cette route. Ville qui se trouve à plus de 200 bornes de là, par des chemins plus désastreux les uns que les autres.
Petite reflexion.
Mais vraiment petite.
Nous le croyons et faisons demi tour, en esperant que la nuit ne va pas tomber avant notre retour à Mae hong Son. Nous qui ne voulions pas reprendre la première descente, nous voila bien beaux avec ces bétises, et au final, la descente crainte fut aisée vu notre habileté à passer par de pires endroits.
En évitant la panique, et que notre ami américain finisse encore plus mal qu'il ne l'était, lui qui n'avait pas dit un mot depuis le matin même, nous avons finalement pu rejoindre la ville, et garder en tête un très bon souvenir de découverte de la jungle thai. Nous avons même eu le temps de manger, puis de remonter voir un vrai coucher de soleil au temple en haut des montagnes.

Le soir même,  je réalise que mon train pour bangkok depuis Chiang Mai part le lendemain 17h. J'ai a peu près 6h de mini van pour y aller. Je me dis que je suis large.

Deuxième série de poisse, appelée communement Chonchon attitude.

Je me lève le matin, 7h, frais comme un gardon, la tenancière de la guest house m'emmene à dos de scooter jusqu'à la gare, plus de mini bus, mais plus du tout, mais un bus gouvernemental. Il met 8h à faire la route. Je me dis ok, ca va être short, mais en prenant un taxi, je devrai réussir à chopper le train.
Erreur, je suis en thailande.
10h plus tard et toujours dans le bus, j'ai raté mon train. Mon avion pour l'australie, se situe à 12h de train de là et bien Évidemment, c'était le dernier train de la journée. Le suivant, le lendemain arriverait beaucoup trop tard. Pas grave me dis je. Je vais aller a chiang mai, prendre une guest house, et prendre un avion, j'ai regardé les prix hier, c'est pas trop cher.
Erreur, je suis en thailande. 2e.
Les prix ont triplés.
Je passe par la gare, où je m'engueule avec le guichetier du service des trains pour qu'ils me remboursent mon ticket, vu que ce n'est pas de ma faute. Bon espoir, j'y vais avec un grand sourire, me disant que ca devrait le faire, ça m'aiderait bien pour payer l'avion.
Erreur, je suis en thailande. 3e.
A part avoir gagné l'envie de lui faire bouffer mon ticket, je me retrouve fumant de rage dans ce maudis taudis qui veut bien me vendre un ticket d'avion, puisque je ne peux pas l'acheter sur internet, à cause de ma carte bleue.
Le mec se prend une charge presque équivalente au prix du billet pour son service de cliquage sur un pc, et n'ayant pas assez d'argent je cours en retirer. Je m'aperçois que je n'en n'ai toujours pas assez, je recours en retirer. Puis une troisieme fois pour être sur. En fait je n'avait pas vu les billets cachés dans la doublure de ma poche.
Me voila donc en possession d'un billet d'avion et d'une petite fortune qu'aucune banque ne souhaitera m'échanger.
Du coup j'essaye de flamber avec, mais rien a faire je n'arrive pas a écouler le stock. Pas grave je me dis, je ferais ça au duty free. Tu parles, à part des bonbons et des clopes ya pas grand chose a acheter avec 20 balles en poche. Du coup j'ai mangé, voila.
Fin de la série de poisse, si ce n'est que je dois prendre 3 avions de suite, moi qui n'aime pas en prendre ne serait ce qu'un seul.

Moralité de l'histoire, on se prend en avance, et quand on oublie, on garde son calme.

Mon voyage en thailande se finira sur une belle course, et me voila maintenant dans le dernier avion, qui ne devrait plus tarder à atterir en australie....

2 commentaires:

  1. Si l'homme au chapeau arrive dans des contrées lointaine oú le printemps commence, la région de la mère de l'homme au chapeau rentre doucement dans l'hiver, même si l'été s'accroche.
    Pour pouvoir profiter plus du soleil, il fut décider de faire venir un ami pour tailler l'arbre qui faisait trop d'ombre. Pendant longtemps, ils le regardèrent ébrancher, écimer, élaguer, raccourcir, couper avec la tronçonneuse que le compagnon avait acheté pour l'occasion. A la fin, l'arbre ne ressemblait plus qu'à une fourche levée vers le ciel et plantée dans la terre. A son pied, des millions de branches que le compagnon. . s' amusa ( !!???!!) à débiter en buches. Il utilisa une brouette pour les rentrer dans la grange et commenca un joli mur.

    Et là, le drame.

    Ils remplissaient l'ultime brouette quand un bruit sourd venant de la grange se fit entendre. La mère de l'homme au chapeau retint l'éclat de rire à temps en voyant la tete, devenue verdatre, de son compagnon. Mais elle fut encore plus ébahie de l'entendre dire en posant la brouette :
    "- bon, ça peut attendre demain."

    La mère de l'homme au chapeau pensa que peut etre la neige tomberait en Australie, mais qu'içi, il n'y en aurait pas.

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