dimanche 15 février 2015

Petit temps de réacclimatation

De retour en Australie, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme qui dirait Voltaire. Je n'ai juste pas le temps de publier la fin du voyage au Laos, ji celui au Cambodge. Mais cela viendra, soyons patient, et cela vaudra le coup d'oeil !

Beaucoup d'amour et de pensées pour tout ceux qui viennent checker ou j'en suis !

A tres vite !

(Petit indice, prochaine destination, une merveille du monde)

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mardi 3 février 2015

Phonsavan et la plaine des jarres

La route de Phonsavan est en partie la même que celle de Luang Prabang.  On a eu la chance de revoir ces merveilleux décors montagneux, que nous considérons comme la plus belle route du Laos. C'est toujours un plaisir de passer par là. Le minibus qui nous emmene n'est encore une fois, pas de la meilleure des qualités, mais bon.
On est arrivés en début d'après midi, et la ville semblait très grande. Semblait, parce qu'en fait la ville est le long de la route, sans jamais s'etendre autours. Nous avons marché, souriant d'être arrivés si tôt, nous avions le temps.

Hasards des détours d'une rue, Phonsavan

Nous avons trouvé une guesthouse pas vraiment peu chère, parce que peu de touristes, les gens semblent être des business man chinois. Pas beaucoup de backpackers autours de nous.

Paysages "cratères" aux alentours

Il n'y a pas grand chose a dire sur la ville en elle même, a part un petit marché et quelques échoppes. Nous sommes venus ici pour voir la plaine des jarres.
La plaine des jarres est séparée en trois sites accessibles au public. Là, il y a des énormes jarres en pierre à moitié enterrées depuis 3000 ans.

Plaine des jarres, site 3.

Beaucoup de légendes tournent autours de ces jarres. Certaines disent que c'est là ou avait lieu la fermentation du whiskey auparavant. D'autres disent qu'elles ont été placé là par des gens. D'autres encore racontent que ce sont des urnes funéraires, ce que les scientifiques penchent à croire. La dernière théorie nous semblait probable.
Nous avons loué un scooter, une fois de plus, et sommes allés dans la pampa laossienne. Nous sommes allés au site numéro 3 en premier, avec quelques problemes pour trouver la bonne route. C'etait réellement à l'image d'un cimetierre, entouré d'arbres, et aucun touriste aux alentours.

Site 3.

Nous avons dû suivre le protocole du MAG (Mines Advisory Group) car cette partie du Laos a été bombardée par les américains durant la guerre secrète d'indochine. C'est l'endroit au monde le plus bombardé de tout les temps. Pendant 12 ans, chaque 8 minutes, un bombardier militaire a "déchargé" ses bombes au Laos plutôt qu'au Vietnam.  Les deux tiers des missions ont été annulées lors des vols avant d'arriver sur le territoire du Vietnam. Les avions, faisant demi tour, à cause de paperasse (si les avions étaient pleins, il y avait alors un inventaire à faire) et de problèmes de carburants (un avion chargé consomme plus, et ils avaient juste assez de carburant lors de ces missions pour faire un aller retour) lachèrentles bombes non armées sur le Laos. Beaucoup explosérent au contact du sol, beaucoup non. Ces bombes explosent toujours de nos jours, c'est pourquoi le MAG déconseille de sortir des chemins déminés. Elles tuent encore une nombre impressionant de fermiers, d'enfants et d'aventuriers insouciants. Le MAG, venant d'Europe et des Etats Unis, sont ici pour former les locaux au déminage.
Les paysages aux alentours sont remplis de cratères si vous poussez un peu dans la pampa sur la route 7. Comme une lune remplie d'herbe.
C'était la partie histoire. Très intéressant d'apprendre ce qu'il s'est réellement passé la bas. Nous ne connaissions à peine qu'un dizième de la vérité. Dans une bombe, il peut y avoir 250 grenades. De la connerie folle.

Colline sur le site 1.

Nous sommes allés au site 2, mais voulions voir le site 1 où il y a quelques centaines de jarres. Il y a un joli chemin à faire à pied, 1km tout au plus, au travers de jarres, de collines et de cratères. Une fois arrivés sur la première colline, voyant le site de haut, nous nous sommes demandés où étaient les jarres au milieu de ce millier de touriste chinois qui prenaient des photos. C'était un peu comme assister à une compétition sportive dans un stade avec ces milliers de flashs à chaque seconde.
Nous sommes rentrés à Phonsavan, mangé quelques noodles, et avons décidé de partir le lendemain apres un dernier tour de scooter. Après les jarres, il n'y a pas grand chose à faire dans le coin à cause du danger de se ballader librement.

Brume sur Vang Vieng

Nous sommes retournés à Vang Vieng, pour deux jours, pour acheter un billet pour Bangkok. Romain avait un avion à prendre là bas, pour le Sri Lanka.

Surréaliste vue de Vang Vieng

12h de train plus tard, de retour à Bangkok. Oh vous savez à quel point j'aime cette ville. Mais cette fois nous avons rencontrés des amis de voyage au Flapping Duck Guesthouse.  Eva et Laeti que nous avions rencontré aux 4000 iles s' y trouvaient également.

Passage de la frontière Laos Thailande, en train, au dessux du Mékong. 

Maintenant, Romain est parti, il est dans l'avion, et je suis seul, pleurant sur mon lit, triste de ne plus l'acoir à mes cotés.  Je vais être en manque de sa feignantise, sa manière de mâcher en dormant, son mauvais caractère et plus que tout de sa compagnie.
Mais je suis heureux que le voyage continue pour lui comme pour moi. C'était la première fois pour de vrai que je voyage avec quelqu'un sur le long terme, et c'était une très bonne expérience que je serai heureux de partager une fois de plus avec quelqu'un. Juste pour dire. Je ne propose à personne de voyager avec moi, non non, je suis pas comme ça.  De toute manière,  avec moi, on ne s' amuse pas, on ne rigole pas, on ne vit pas le moment, et on ne découvre rien. Ne pensez pas que mon invitation à voyager tient toujours!
Maintenant à Bangkok, j'ai eu le plaisir de rencontrer une très belle personne, juste après que Romain parte, comme si la vie m'envoyait un nouveau précieux signe, m'avouant sa beauté !

Street art, Bangkok