mardi 14 octobre 2014

Méditation Vipassana

Méditation Vipassana. Au milieu de nulle part, proche de Lamphun, au nord du pays, je suis arrivé avec le train de nuit qui m'a déposé dans une toute petite gare, loin de tout commerces. Un homme sans dents mais avec des ongles de la taille d'une main, rongé par la vie et les soucis, s' est proposé pour m'emmener mes sacs et moi sur sa petite bécane. Après mure reflexion, c'était un poil dangereux d'accepter, mais qu'y peut on, il faut bien avancer. Je suis donc parti sur sa moto et après 45 minutes de trajet, rien alentours, sauf un temple qui ressemble plus à une enorme villa de prince, sûrement un ancien traficant d'opium m'a t'il semblé penser à ce moment là.

Je suis arrivé a Simantha. Me voila dans la place.


Pour faire court et sans vouloir parler d'une sorte de secte (bien que..), la seule chose que nous avons le droit de faire, mis à part dormir 6h par nuit, c'est de s'asseoir, et méditer longuement. Se concentrer sur sa respiration uniquement pour accéder à un état de conscience different.

Dès le début, je savais que je n'allais pas rester jusqu'au bout de l'apprentissage, car les dates ayant été décalées, je devais finir le même jour que mon avion pour l'australie. Ca risquait d'être un peu compliqué. Quoi qu'il en soit, j'ai essayé, et au bout de 4 jours à méditer 14h de suite de 4h a 21h, j'ai arrêté.

Cette méditation est beaucoup trop intense, et du fait de mon premier voyage hors d'Europe, je n'arrivais pas à rester sur place. Passer 10 jours à méditer est intéressant pour soi même, mais pas lorsqu'on a tout à découvrir à l'extérieur du dit temple.

Je garde en tête que le jour où je n'aurai plus rien à faire, j'y retournerai. Autant dire dans longtemps.

Les deux vidéos que je poste ne sont là uniquement que pour vous faire écouter le calme de la jungle (calme urbain entendons nous). Je n'avais pas le droit à quelconque technologie, je me suis tout de même permis de faire mon deliquant quand j'ai pris ma décision de partir.


Aujourd'hui, j'ai continué ma route et me voila à Chiang Mai, encore plus au nord. Cette ville m'agresse déjà de son chaos urbain, malgré les belles rencontres que j'ai pu faire, au sortir d'un monastère, il est difficile de reprendre le sens des réalités, et encore plus de l'accepter. À faire, à suivre.

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