lundi 29 décembre 2014

Merci la tortue


Je ne regrette rien, non, parce qu'enfin, copain Romain, vieille connaissance grenobloise dont nous n'avons eu de cesse de se poursuivre durant des années sans vraiment partager de véritables moments ensemble, et moi même, nous sommes retrouvés à Bangkok pour partir ensuite immédiatement au Laos. Et ça, ça n'a pas de prix !


Voila toute la raison de ce suspense intenable dont vous avez été pris pour cible ! Beaucoup d'émotions plus tard ("ah, ca va mec ?...") et quelques enguelades avec les thailandais de bangkok que je ne supporte de moins en moins à chaque passage dans cette ville, nous voila en attente de notre bus dans la fourmilliere qu'est la gare.

Les voyages ont du bon. Jamais plus je ne me plaindrai dans un transport en commun.

Bangkok - Don Det (Laos) : 24h de bus, tuktuk, taxi pickup (10 personnes autorisées, au moins 25 à bord, mais ça c'est pas dérangeant, c'est que c'était jour de marché, 4h de route sans pause mis à part changer une roue, c'était un trajet unique en son genre, marqué au fer rouge sur ma jambe gauche) et enfin bateau.

Du traffic, des fourmillieres de restaurants, des transports et nous voilà à la frontière laossienne à marcher comme des réfugiés dans 500m de No-man's land.


Frontière laossienne,  no man's land sauf pour les banques


Un tampon en plus, des billets de banque en moins, le sourire chargé à bloc et le Laos à nos pieds.


Premières impressions, pays chaud et humide, vraiment pauvre, peu peuplé, des rizières, des vendeurs à la pelle de rats ou de chats grillés sur stick, des déchets à perte de vue, des sourires qui me semblent vrais, et le Mékong. Ce n'est pas un ruisseau, ça c'est sûr. Ça ressemble à une mer. Nous sommes sur les "four thousands islands", les 4000 îles, et le Mekong en recouvre les terres alentours. D'où son appellation, les 4000 îles.

Vue de mon hamac sur le mekong

Nous arrivons à Don Det, très petit village, prenons un bungalow au bord du ruisseau, coté "lever de soleil", il n'y a personne ou presque sur l'île, pîle poil ce que nous voulions. Nous rencontrons Caroline qui semble aussi perdue et étrange que nous le sommes, et s' incrustera de manière naturelle dans notre monde, celui des rêveurs éveillés.

L'une des plus belles photos que j'ai pu prendre ces derniers temps et que personne croira qu'elle est de moi. Coucher de soleil sur le Mekong.

La premiere journée se fera pas trop mouvementée. Ni la deuxième à vrai dire. Levers de soleil, Petits déj, jeux, siestes, restaurants, ballades, bar, couchers de soleil, rencontres.

Lever de soleil toujours sur le Mekong, il est vraiment grand ce Mekong

Aujourd'hui, notre challenge : pétanque et pastis. Il nous manque qu'à trouver des adversaires. Affaire à suivre en terre inconnue.

Les 4000 couleurs des 4000 iles

mardi 23 décembre 2014

De retour sur la toile !

Ca y est, me voila de nouveau libre comme le vent. A quelques détails près. On dira plutôt que je me sens vent avec un arriere son de rivière qui s'ecoule. 


Bon la route en autostop se fait toujours de maniere aléatoire (et j'ai pas perdu la main, ahah, blague, ndlr), et cette fois, c'est une maman, Sue et ses deux enfants de 16 ans qui me prend dans sa voiture. 

Vie merci, je commencais à devenir fou avec toutes ces mouches qui semblent se reproduire au moindre contact de ma peau. C'est un fléau. Quoi qu'il en soit, voilà mon trajet jusqu'à Perth organisé, car je dois y prendre un avion le lendemain matin, tôt, très tôt. Tout en sympathisant dans la voiture avec ses occupants, je me retrouve sur une plage magnifique de sable blanc, Cottlesloe, avec cette maman et son troisieme fils, atteint d'un autisme léger. Et finalement, me voilà en train de cuisiner pour la famille entière. Après un repas frugal, me revoila sur la route où j'atteint finalement l'aéroport. Coût total de la journée, repas et transport compris, 2$80.


Je m'inquiétais de savoir si je pouvais dormir dans l'aéroport, j'aurai plutôt dû m'inquiéter de le faire plus tôt, car je n'ai pas eu un siege de libre de toute la nuit tant le monde semblait s'être évanoui dans le hall. Quelques 9h plus tard, me voilà, ivre de fatigue, en pleine crise de panique de monter dans l'avion. Mais heureusement, une tortue me regarde juste avant d'embarquer, et me dit "fonce mon petit, tu va rigoler et surtout pas le regretter".

Ahah je rigole là. Mon sac à dos, avec ma vie dedans, s'est "égaré" quelque part en malaysie. Mon taxi me fait faire des dépenses de touristes en me trimballant dans toute la graaaande ville de bangkok pour avoir trois sous de plus. Et ma commande de padthai aux oeufs se transforme en riz frit au poulet. Ahah je rigole et je ne regrette rien, oh non. Et pourquoi ? Parce que.. vous le saurez dans mon prochain article ! Oui oui des semaines sans écrire, et deux jours de plus pour savoir pourquoi. Ah la vie est injuste.

Bangkok, 3e edition, de passage furtif.

lundi 10 novembre 2014

Premieres images de l'australie

Bon, mis a part une mauvaise manip' du zoom et un manque total de vocabulaire, voila la première video de ce que je vous envoie de l'australie. En vous embrassant fort !


Je vous ai prevenu,  j'ai merdouillé avec le zoom...

Et j'ai verifié, c'est bien l'ocean indien.

Plutot cool, hein ?!

lundi 3 novembre 2014

Welcome to Australia

Bienvenue sur le 6e continent.

Walkcliff beach, Margaret River, WA

Cela fait maintenant longtemps que je n'ai rien publié, et je m'en excuse par avance.
Ce continent qu'est l'Australie est vraiment surprenant.
Je n'aurai pas pensé un jour que je puisse être surpris par un pays, qui dans mon imaginaire, ressemblait à un pays europeen, du moins dans les moeurs.

J'ai atteri à Perth, au sud ouest du pays, dans le western australia. Bien que ce soit le nom de la région, je ressens comme une envie de farwest, où ne manque que les saloons. Tout est présent, du cowboy qui gère ses vaches au lasso, jusqu'aux grandes étendues verte et/ou broussailleuses, appelées le "bush" australien.

Ici, tout est grand et démesuré. Et cela va sans dire que les distances entre les villes sont incomparables avec ce que je connais.

Mais, enfin... j'ai fais le pari avant de partir, que je ne payerai plus pour mes transports. Et bien me voilà lancé.
L'autostop marche plutot bien dans le coin, tant les gens sont surpris de voir des "hitchhikers", ces gens sur le bord de la route, le regard souriant et le pouce tendu vers le ciel.
Tant et si bien que lors de ma première journée de Hitchhiking, j'ai eu la chance de tomber sur quelqu'un qui m'a payé un café (5$/4€) et une autre personne qui m'a payé un repas dans une ferme ecologique, organique pratiquant la permaculture ( http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Permaculture ) où je travaille actuellement.
Pour combien de temps ? Seul le lendemain me renseignera.

J'ai fais la rencontre de gens dont je ne comprenais absolument pas un seul mot. L'australien est un langage anglais très maché et assez different de ce que je connais. Et pourtant ce sont les plus belles rencontres que j'ai fait sur le territoire du Western Australia. Tout un chacun essaye de comprendre mon cheminement, car même habitués aux backpackers (gens a sac a dos) étrangers, ils restent curieux de chaque être humain. Et c'est une belle leçon de vie que de les rencontrer.

Je ne resterai pas longtemps car ici internet est payant dans la plupart des endroits, mais je devrai logiquement avoir une connexion avec mon colloc de terrain (oui, car ici, je vis dans une caravane, et lui vit a une centaine de mètres de là, en lisière de foret, dans une hutte) connexion que nous devrions avoir dès la semaine prochaine. J'en profiterai pour mettre des photos et si je suis chanceux, une video de moi vous racontant l'endroit magique où je vis pour l'instant.

Derniers (3) point(s) :

1. Je vais bien, il fait juste froid ici la nuit, je sens à peine mes doigts quand je vous écris. Mais je vais bien.
2. Pour ceux que mon trajet pourrait interesser, pour l'instant la route m'a mené de Perth à Dunsborough, puis j'ai poussé jusqu'à Augusta, pour revenir sur mes pas à Margaret River.
3. Et bien, juste une pensée pour vous qui me lisez, et qui aura effectuée plus de 19500km jusqu'en france.

Merci de m'avoir suivi pendant mon voyage, voyage qui ne fait que commencer. Comme disait un ami "plus t'avance, plus la route est longue".

Quelle vie qu'on vit.

vendredi 24 octobre 2014

Last part of Asia : Mae hong Son

Dernière partie de mes aventures en thailande.

Après ces jours mouventés dans le village de Pai, je suis arrivé à Mae Hong Son encore plus au nord du pays.
Je ne me sentais pas bien durant tout le trajet, avec presque 4h de virages à 220° au moins, une route mal équipée, un mini van trop climatisé, et une chanson vraiment pourrie en tête qui se battait avec l'idée de manger quelque chose. Idée qui ne faisait qu'empirer mon mal être.

Finalement, je suis arrivé en vie et plutot en bonne santé dans une guest house raisonnable, où je fis la rencontre de deux français, qui se retrouvaient après s' être séparés pendant presque un an, l'un en australie, l'autre en espagne.
Vue de la guest house sur Mae Hong Son

Mae hong son est un petit village rempli de temple, où siège un lac central. Il n'y a pas grand chose a faire ici, si ce n'est le marché de nuit. Tout ferme très tot, et ce n'est pas plus mal. Il y a peu de touristes à première vue.

Le soir même avait lieu une drole de procession au milieu des temples illuminés de milles loupiotes. Des instruments étranges, des dragons chèvres qui dansaient, et des femmes paons qui battaient le rythme.


Plus tard nous comprenons que ce n'est qu'un concours de danse, jugés par des jurés tout aussi étranges.

Après avoir fait le petit marché de nuit autours du lac, le courant étant bien passé avec le couple français nous décidons plus ou moins de se suivre le lendemain pour aller découvrir les alentours.
Alentours de la ville, campagne montagneuse thailandaise

Location de scooters oblige, nous partons à la découverte des chutes d'eaux, sources chaudes et autres petits restaurants, après la première série de poisse de ma fin de voyage en thailande. (Scooter defectueux et cher, manque de bol les aeroports sont fermés pour mon retour à bangkok, tong qui pètent... 1ere série. ) Nous finirons la journée sur une touche agréable en haut d'une montagne, dans un temple a regarder le soleil se coucher entre les nuages.

Coucher de soleil au Before Sunset Bar

En rentrant, le soir nous faisons la rencontre d'un couple franco-americain qui nous suivra le jour suivant. Après être passé par la derniere case bar en thailande, qui vaudra le pire-meilleur souvenir de tous les temps à notre ami rencontré plutot, nous décidons dès le lendemain de partir faire un tour dans le parc national de la région, car nous avons vu la veille qu'il était possible moyennant quelques baht de le parcourir en scooter.

Lac et temples, Mae hong Son

Nous voila partis dans la plus grande épopée folle de mon voyage, pour l'instant. Nous roulons dix minutes, trouvons une majestueuse cascade, ayant le numero du checkpoint 16. Etrange mais pourquoi pas, on a du en louper quelques uns. Nous reprenons la route, et au bout d'une heure de route presque impraticable, de terre et de sable, nous arrivons à ce que nous croyons être le point de vue indiqué sur la carte. Je rêvais de monter en haut de la plus haute montagne aux alentours, c'était chose faite. Et quel point de vue !
Je n'ai pas reussi a prendre de photos, mon appareil ne voulant pas reproduire ce que j'avais sous les yeux.
La carte indiquait que la route faisait une boucle et que nous reviendrions à notre point de départ en continuant la route qui était goudronnée de nouveau.
Ce qui nous paraissait bizarre dans cette affaire, c'est que sur la dite carte, il était écrit qu'il fallait deux heures et demi à pied pour effectuer la boucle. Nous en étions à presque une heure et demi de scooters. Peut être les thailandais avaient mal traduit. Et puis nous ne voulions pas refaire la route en sens inverse, la descente s' annonçait rude.
Nous avons donc continué la route jusqu'à ce qu'une descente se fasse apparaitre. Bon signe. Malheureusement, elle était déjà derrière la montagne, ce qui ne semblait pas rassurant. Un autochtone, qui s' était arreté en scooter nous faisait des grands signe, mais il ne parlait pas un mot d'anglais, nous avons quand même continué.

Et là c'est le drame.

Le goudron disparu subitement pour laisser place à un chemin encore plus pourri qu'auparavant, et une descente de tous les enfers se dressait devant nous. Obligés de descendre du scooter car cela semblait dangereux, nous avons continué encore quelques kilomètres avant de s' arreter pour laisser les freins refroidir. Nous arretons un homme qui monte a scooter, oui, parce que la route était tout de même bien fréquentée. Il nous montre sur la carte que nous allons jusqu'à Chiang Mai par cette route. Ville qui se trouve à plus de 200 bornes de là, par des chemins plus désastreux les uns que les autres.
Petite reflexion.
Mais vraiment petite.
Nous le croyons et faisons demi tour, en esperant que la nuit ne va pas tomber avant notre retour à Mae hong Son. Nous qui ne voulions pas reprendre la première descente, nous voila bien beaux avec ces bétises, et au final, la descente crainte fut aisée vu notre habileté à passer par de pires endroits.
En évitant la panique, et que notre ami américain finisse encore plus mal qu'il ne l'était, lui qui n'avait pas dit un mot depuis le matin même, nous avons finalement pu rejoindre la ville, et garder en tête un très bon souvenir de découverte de la jungle thai. Nous avons même eu le temps de manger, puis de remonter voir un vrai coucher de soleil au temple en haut des montagnes.

Le soir même,  je réalise que mon train pour bangkok depuis Chiang Mai part le lendemain 17h. J'ai a peu près 6h de mini van pour y aller. Je me dis que je suis large.

Deuxième série de poisse, appelée communement Chonchon attitude.

Je me lève le matin, 7h, frais comme un gardon, la tenancière de la guest house m'emmene à dos de scooter jusqu'à la gare, plus de mini bus, mais plus du tout, mais un bus gouvernemental. Il met 8h à faire la route. Je me dis ok, ca va être short, mais en prenant un taxi, je devrai réussir à chopper le train.
Erreur, je suis en thailande.
10h plus tard et toujours dans le bus, j'ai raté mon train. Mon avion pour l'australie, se situe à 12h de train de là et bien Évidemment, c'était le dernier train de la journée. Le suivant, le lendemain arriverait beaucoup trop tard. Pas grave me dis je. Je vais aller a chiang mai, prendre une guest house, et prendre un avion, j'ai regardé les prix hier, c'est pas trop cher.
Erreur, je suis en thailande. 2e.
Les prix ont triplés.
Je passe par la gare, où je m'engueule avec le guichetier du service des trains pour qu'ils me remboursent mon ticket, vu que ce n'est pas de ma faute. Bon espoir, j'y vais avec un grand sourire, me disant que ca devrait le faire, ça m'aiderait bien pour payer l'avion.
Erreur, je suis en thailande. 3e.
A part avoir gagné l'envie de lui faire bouffer mon ticket, je me retrouve fumant de rage dans ce maudis taudis qui veut bien me vendre un ticket d'avion, puisque je ne peux pas l'acheter sur internet, à cause de ma carte bleue.
Le mec se prend une charge presque équivalente au prix du billet pour son service de cliquage sur un pc, et n'ayant pas assez d'argent je cours en retirer. Je m'aperçois que je n'en n'ai toujours pas assez, je recours en retirer. Puis une troisieme fois pour être sur. En fait je n'avait pas vu les billets cachés dans la doublure de ma poche.
Me voila donc en possession d'un billet d'avion et d'une petite fortune qu'aucune banque ne souhaitera m'échanger.
Du coup j'essaye de flamber avec, mais rien a faire je n'arrive pas a écouler le stock. Pas grave je me dis, je ferais ça au duty free. Tu parles, à part des bonbons et des clopes ya pas grand chose a acheter avec 20 balles en poche. Du coup j'ai mangé, voila.
Fin de la série de poisse, si ce n'est que je dois prendre 3 avions de suite, moi qui n'aime pas en prendre ne serait ce qu'un seul.

Moralité de l'histoire, on se prend en avance, et quand on oublie, on garde son calme.

Mon voyage en thailande se finira sur une belle course, et me voila maintenant dans le dernier avion, qui ne devrait plus tarder à atterir en australie....

mardi 21 octobre 2014

Pai, ou la montagne de la deuxième désinhibition.

Il était onze heure ce matin là à la gare de Chiang Mai.

L'homme assis sur un masseur automatique attendait que la batterie de sa tablette se recharge, après avoir du se battre pour comprendre le petit homme qui venait de lui arracher la prise sous le nez. Il avait du payer 20 bahts pour utiliser le courant. Sacré pays.

Il jouait comme à son habitude avec son chapeau entre ses doigts, attendant l'heure de départ de son bus. Il avait le visage marqué par la fatigue, ces quelques jours a Chiang Mai l'avait épuisé. Sa méditation l'avait presque vidé, et il esperait vraiment son séjour à Pai comme reposant.

L'horloge devant ses yeux se rythmait de son tic tac universel, mais ne semblait pas avancer. L'homme en profita pour regarder autours de lui, à la recherche d'une petite échoppe où il pourrait acheter de l'eau. Enfin, l'heure semblait s'être réveillée. Il reprit son sac à dos et acheta de l'eau avant de monter dans le mini van qui l'attendait.

"- J'espère que ca va le faire quand même, dit une voix dans le van.

- Où qu'on aille, on entend parler français dans ce pays, répondit l'homme avec un sourire."

Il venait de rencontrer deux français qui était venus en thailande chercher les parois d'escalades, réputées mondialement.

"Bien qu'ils aient l'air sympas, pensa l'homme, ai je envie de voir des français en ce moment ?"

Il n'eut pas le temps de répondre à sa question, que les décors autours de lui se mirent à se transformer pour pénetrer dans une jungle immense. Les arbres semblaient s' élever à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, les lianes ne laissaient pas voir quoi que soit, et la jungle ne semblait laisser pouvoir circuler que les serpents et les papillons géants.
C'est lors de la pause au milieu du trajet que l'homme alla parler aux deux autres français, n'arrivant pas à garder pour soi son étonnement, et souhaitant partager son sourire de gamin collé au lèvres, qui ne semblait pas vouloir disparaitre.
Un autre français se trouvait dans le van, il habitait depuis quelques temps à Pai. Cela faisait tout de même quatre français sur neuf personnes dans le mini van hyper climatisé.

L'homme, au fond, regardait la jungle et les montagnes se surplomber, lorsqu'il entendit "le petit jeune au fond cherche aussi une guest house". Cela ne fit que confirmer son sourire et à la sortie du bus, une fois à Pai, leur en fit un remerciement. Ils avaient tout trois le même âge. C'est à partir de ce moment qu'ils ne se quittèrent plus.

Ils marchèrent alors en ligne dans les rues en carré de Pai, à la recherche d'un endroit où dormir. Ils traversèrent les petites échoppes alimentaires, les bars, et les guest houses, essayant de ne pas se faire ecraser par la fourmilliere de scooters qui tournaient en tout sens dans la ville. Ils traversèrent un pont en bambous qui devint par la suite leur QG à chaque fin de soirée. Et enfin, guidés par un suisse, ils trouvèrent de petites huttes sur pilotis et mousticaires comprises pour un prix presque modique. Ils décidèrent de s'y installer pour la nuit.

"Ne vous inquietez pas les gars, je compte pas rester la, demain j'irai chercher une autre guest", rassura l'homme au chapeau.

Et ils y restèrent trois nuits.

Après s'etre battu avec les moustiques, lavés, et avoir ressenti la faim, ils déciderent de (...)

(le texte suivant a été censuré par l'édition, veuillez nous excuser du dérangement dérangé, ndlr, la direction)

(...) padthai dans une petite bicoque (...) rencontrerent beaucoup de (...) souriants et se laissant porter par la douceur de vivre, ils (...) bar sous les étoiles (...) finirent sur le pont de bambous (...) locations de scooter pour arpenter les routes au milieu de la pampa thailandaise (...) à la découverte des chutes d'eau, où l'homme au chapeau décida de remonter la piste de la rivière, rencontrant un local, machete a la main (...) la nuit fut intense, ne comprenant pas pourquoi la lune était coupée à l'horizontale (...) un son récurent toute la nuit se faisait entendre à travers les parois fines de la hutte (...) petit déjeuner offert par la guest house bien que (...) buddha blanc gigantesque les surplombait (...) une nuit de plus (...) l'homme décida qu'il était temps de partir plus au nord rechercher une tranquillité qu'il n'avait pas encore réussi à trouver.

Il était heureux d'être venu dans ce village, mais l'était encore plus de partir.

Après un dernier padthai, il prit la direction de la station de bus où il trouva le guichetier qui se confondait en excuses de lui avoir indiqué une mauvaise heure de passage du bus. Il devait attendre deux heures de plus. La tranquillité n'était pas pour de suite.
Il avait prit la décision de partir à Mae Hong Son, petite bourgade du nord, où avait il entendu, il y avait beaucoup de moins de touristes. Grand bien lui en prit, pour son bien être et celui de son portefeuille. Les adieux aux autres français ne fut pas déchirants, bien au contraire, ils partageaient le même sentiment. Ils se retrouveraient un jour, et dans le cas contraire, ils étaient heureux d'avoir partagé ce moment ensemble.

L'homme, le chapeau à la main, ne regarda pas en arrière quand il monta dans le bus, mais eu une dernière pensée envers ce monde de hippie qu'il aurait été ravi de rencontrer quelques années auparavant. Il voyait enfin ce que les anciens appelaient "le passage du temps sur la conscience". Il tira le rideau et se battit avec sa tablette qui lui avait encore effacé ses écrits. Il soupira et s'endormit lourdement.



dimanche 19 octobre 2014

Pai, ou la montagne de la désinhibition

Coucher de soleil sur le village de Pai

Voila deux fois que le texte que j'ai écris sur le village de Pai s'efface de lui même,  je prends ça pour un signe, et ne vous publierai que quelques photos.

Guest house "Twin huts", petite hutte sur pilotis pour grands sommeils

Big buddha blanc, surplombant les montagnes

Ballade improbable à travers les chutes d'eau

La fine équipe francaise, prête à rider et avaler du bitume

Affaire à suivre...


jeudi 16 octobre 2014

Chiang Mai


Chiang Mai, signifie en thai "la rose du nord", ville étrange à la thailande, et pourtant... Il aurait fallu aller loin pour trouver les premiers endroits sans touristes. C'était pas facile, mais j'ai fini par réussir à échapper à la cohue de francais, suisses, anglais, finlandais, americains, australiens et autres touristes plus larges de profils que moi de face. J'ai finalement trouvé un petit marché, le Posuo market, où les thailandais viennent pour acheter leur besoins alimentaires pour la semaine. Et c'est l'endroit où j'ai enfin pu négocier avec les marchandes thai. L'endroit où on annonce un prix, qu'il faut diviser par deux et proposer encore un peu moins. Et là, je me suis senti immergé dans la culture, et c'était pas facile a Chiang Mai. La ville ressemble à un court bouillon entouré d'un carré de mur, entouré d'un carré d'eau. A l'intérieur, la vieille ville ressemble a un énorme marché nouvelle génération où les tuktuks se battent avec les vendeurs à l'étalage tout en étant en parfaite harmonie avec les treks organisés, les visites dans le royaume des tigres et toutes autres activités lucratives, où chacun propose à peu pres la même chose. Les guest house sont hors de prix pour une chambre simple, et je n'ai pas eu confiance dans les autres backpackers, ces petites maisons qui proposent des dortoirs.
Marché de Posuo

Mis à part ces quelques petites choses qui m'ont été difficiles d'accepter, suite à ma sortie de méditation, j'ai tout de meme trouvé des petits coins charmants, entre vendeurs de livres d'occasions et autres petites echoppes alimentaires. J'y ai même fait la rencontre de gens interessants, comme une specialiste anglaise de l'introspection chez les gens, ou alors le slovène en polaire, qui m'explique qu'il devait se retrouver au Pérou, mais que son avion n'y est pas allé au final. Erreur de sa part ou de la compagnie, il n'avait aucun baht avec lui, le pauvre.

Temple central, wat pong quelque chose, interdiction d'y rentrer

Au final j'aurai passé deux journées dans cette ville bruyante et polluée, pourtant ancienne capitale de Siam, et je me dirige maintenant vers les montagnes au nord, et Pai, ville dite roots, reggae et un poil touristique. Allez savoir ce qu'il m'y attend là bas.

Tout le monde me dit qu'il faut que j'aille dans cette ville de hippie. Ok on essaye.

Ambiance bar à l'entrée de la vieille ville, a côté de la Thae pong gate

mardi 14 octobre 2014

Méditation Vipassana

Méditation Vipassana. Au milieu de nulle part, proche de Lamphun, au nord du pays, je suis arrivé avec le train de nuit qui m'a déposé dans une toute petite gare, loin de tout commerces. Un homme sans dents mais avec des ongles de la taille d'une main, rongé par la vie et les soucis, s' est proposé pour m'emmener mes sacs et moi sur sa petite bécane. Après mure reflexion, c'était un poil dangereux d'accepter, mais qu'y peut on, il faut bien avancer. Je suis donc parti sur sa moto et après 45 minutes de trajet, rien alentours, sauf un temple qui ressemble plus à une enorme villa de prince, sûrement un ancien traficant d'opium m'a t'il semblé penser à ce moment là.

Je suis arrivé a Simantha. Me voila dans la place.


Pour faire court et sans vouloir parler d'une sorte de secte (bien que..), la seule chose que nous avons le droit de faire, mis à part dormir 6h par nuit, c'est de s'asseoir, et méditer longuement. Se concentrer sur sa respiration uniquement pour accéder à un état de conscience different.

Dès le début, je savais que je n'allais pas rester jusqu'au bout de l'apprentissage, car les dates ayant été décalées, je devais finir le même jour que mon avion pour l'australie. Ca risquait d'être un peu compliqué. Quoi qu'il en soit, j'ai essayé, et au bout de 4 jours à méditer 14h de suite de 4h a 21h, j'ai arrêté.

Cette méditation est beaucoup trop intense, et du fait de mon premier voyage hors d'Europe, je n'arrivais pas à rester sur place. Passer 10 jours à méditer est intéressant pour soi même, mais pas lorsqu'on a tout à découvrir à l'extérieur du dit temple.

Je garde en tête que le jour où je n'aurai plus rien à faire, j'y retournerai. Autant dire dans longtemps.

Les deux vidéos que je poste ne sont là uniquement que pour vous faire écouter le calme de la jungle (calme urbain entendons nous). Je n'avais pas le droit à quelconque technologie, je me suis tout de même permis de faire mon deliquant quand j'ai pris ma décision de partir.


Aujourd'hui, j'ai continué ma route et me voila à Chiang Mai, encore plus au nord. Cette ville m'agresse déjà de son chaos urbain, malgré les belles rencontres que j'ai pu faire, au sortir d'un monastère, il est difficile de reprendre le sens des réalités, et encore plus de l'accepter. À faire, à suivre.

samedi 11 octobre 2014

Voyage au coeur de la jungle

(Ecrit dans le train) Alors là, encore incroyable cette aventure, 14h de train a travers la remontée de la thailande, moi je dis, chapeau bas les thailandais. Je m'ennuie beaucoup plus dans un paris-lille d'une grosse heure de trajet, que pendant ces 14h ou j'ai dormi pas loin de 9h, comme un bébé, bordé par les controleurs, et où on m'a réveillé pour me demander simplement si je voulais du thé ou du café avec mes oeufs brouillés. 
Certes il a fait chaud dans ce train couchette qui n'avance pas très vite, pour le bonheur des yeux, mais au moins les lits sont vraiment confortables. 
Même en seconde classe, sans air climatisé ni insonorisé. Je dis bravo. Pourquoi cela n'existe t'il pas/plus dans les pays dits civilisés ?



Dehors, c'est la jungle, avec ses monts et ses petits villages coupés du monde. Malgré tout chaque thailandais possède un téléphone de la taille d'une feuille de bananier. Même ma tablette fait office d'objet obsolète. Et je suis bien au milieu de nul part, à l'instant où j'écris ceci je ne dois pas être très loin de Lampang, et les seules choses que je vois sont des bananiers géants, des cocotiers aussi grands que j'espérais et des temples au milieu des lianes.

Oui, le train ne va vraiment pas vite.


Je peux passer la tête par la fenêtre,  admirer ce spectacle et profiter de ces senteurs et je réalise un rêve d'enfant d'il y a un an, lorsque j'ai decouvert cette musique "Concrete jungle" je m'étais promis de l'écouter dans un décor comme celui la, meme si cela ne rime guère avec les lyrics.



Je suis proche de Lamphun, où il me faudra trouver un moyen d'aller jusqu'à Simantha, le temple dans lequel je vais passer les prochains jours.

Juste pour le plaisir des yeux.

mardi 7 octobre 2014

...qui se transforme en tempete venue de l'enfer !

Juste deux petites minutes, pour montrer la fureur des éléments, là où on ne peut absolument rien faire sauf attendre que ca passe, en esperant que les vents n'emportent pas tout sur leur passage...


Au final rien de grave, sauf etre bien mouillé, et plus de lumières pendant deux heures, mais alors quel orage !



Je me dirige maintenant vers Lamphun, proche de Chiang Mai dans les provinces du nord, ou je vais méditer dans un temple pendant une dizaine de jours, je n'aurai donc pas acces à la technologie. Sawatdi khrap !

lundi 6 octobre 2014

...paradis qui s'annonce mouvementé...

Au loin quelques nuages...


 Annonçant un beau petit grain marin, ah zut, c'est vrai je suis sur une ile...



Y'a moyen que ça nous passe a côté,  non ?...


A suivre...

dimanche 5 octobre 2014

Un presque petit paradis...

Koh Samet, the place to be !

C'est une petite ile au sud de bangkok, a 4h de bus et 40 minutes de bateau, où les touristes blacks, blancs, beurs se font très rares, contrairement aux touristes thailandais. C'est le côté paradisiaque tranquille de la thailande que je voulais voir. C'est une sorte de côte d'azur thai, la jungle en plus, restaurants, bars et activités nautiques à foison.
Koh Samet est un parc national protégé au niveau mondial de par sa flore et ses plages de sable blanc. L'acces et l'arrivée sur l'île est payant (une cinquantaine de centimes) et trois cents mètres plus loin, une nouvelle taxe existe pour l'entrée dans le parc, quatre fois plus cher que pour les thailandais forcément (5€ me semble t'il). Après avoir fait le tour de l'île sur le dos d'un pickup 4x4 à la recherche d'un hostel pas trop cher, on a finalement trouvé le Nice & Easy. Pas trop cher mais deux fois plus qu'à Bangkok.

La principale activité préférée des gens ici ? Ne rien faire, rester assis en buvant et mangeant. Une sorte d'empire romain orgiaque sur le declin, mais version asiatique. Quand il fait chaud, l'eau est à quelques centimètres des tables, et même si elle atteint facilement les 30-32° cela reste un bon rafraîchissement.

En même temps il y a de quoi.


J'ai eu la chance de tomber sur des gens gentils et prévenants, qui m'ont fait découvrir déjà beaucoup de choses. J'ai même nagé au milieu d'une centaine de méduses inoffensives, qu'ils m'ont dit... mais ça valait le coup, aussi dégoûtant que cela puisse être.


C'est un presque petit paradis ici...

vendredi 3 octobre 2014

Bangkok second act

La vie à Bangkok n'a rien de plus extraordinaire que ce qui était attendu. Évidemment il reste quelques surprises, mais dans l'ensemble cela ressemble a une capitale, une ville qui ne s'arrête jamais. Les rabatteurs pour les bars, taxi, tuk-tuk, restaurants et autres pingpong show ne s'arretent jamais eux non plus.

Bon d'accord,  j'ai mangé du scorpion par curiosité,  rencontré un tas de voyageurs à sac à dos, vu une riviere qui ressemblait à une mer, eu la chance de me faire masser, découvert de nouvelles saveurs jusqu'alors inconnues, vu une mousson dilluvienne venir et repartir aussitot, et rencontré tout un tas de femme qui semblaient hommes en s' approchant un tout petit peu. Sinon rien de vraiment incroyable, si ?


Depuis ça,  ben difficile de se dire que je peux rester dans cette ville remplie de béton,  de cables electriques en tout genres, de gens pauvres et au désespoir amputés de certains membres, et plus de touristes européens que de thailandais.
Je voulais également faire une video du traffic urbain qui est pire qu'à Istanbul,  mais ma batterie m'ayant lâchée honteusement (oui les prises électriques se font rare ici) je n'ai que des mots pour le raconter.


Je ne sais guère comment s'appelle cette riviere, mais si vous voyez les bateaux allant et venant à toute bombe dessus vous n'y croiriez pas.

 Juste un extrait de ce qu'il peut arriver en quelques secondes dans ce monde ici bas.

En vous souhaitant une belle journee, moi je m'en vais a Koh Samet, paradis parmi les autres sur terre.

Ah, ça oui, ça a du bon de vivre à l'autre bout du monde. 

Derniere soirée en france, Lille 30/09

Merci aux Medley Peace, pour cette superbe soirée remplie de bonheurs, de rires et de partage. 

Ca y est, l'avion n'attend plus que demain 16h, et me voila parti pour le reste du monde. 

Là où il y a tout à découvrir. 
Là où tout est possible. 

Merci à vous les copains, merci beaucoup d'avoir été sur ma route. Je ne serai pas celui que je suis si je n'avais vécu pour vous rencontrer et passer du temps avec vous. 
La vie est belle, et même 30 000 tonnes d'acier volants dans le ciel ne ralentiront pas mon enthousiasme et la joie de me souvenir de vous tous. Direction : Thaïlande. 


jeudi 2 octobre 2014

Bangkok


No need for words. Pas besoin de mots. (Click on it to supersize). Ah si, un : bonheur.


mardi 23 septembre 2014

Petite bulle' voyageur de bon matin

D'une balle flottante si pure
La beauté éphémère si dure.
Au milieu de cette rue étrange
Ces bulles volent telles des anges,
pour certains, pour d'autres des prophètes
Allant et venant, passant devant les têtes
des gens, souriants invariablement,
et amusés, remerciant ce moment.
Comme des comètes, douces et scintillantes
Elles survolent la vie des passants, enivrantes,
d'un retour glorifiant en enfance inachevé
Pour n’être que vibrantes de sincérité.
Les attroupements, peu rares, ne se font,
qu'au fond, sous un plafond sans nom
Petite bulle sans vent, tout au long de ta courte existence
Qu'amour tu ne sera, au fil de l'eau tu avances,
réfléchissante de tes nuances colorées
Tu gardes sur moi le pouvoir de rêver,
d’être autre chose que ce corps qu'on m'a donné.
Cette pensée qui m'oppresse tu m'en libère
Comme une idée mère, un livre ouvert sur mes frères,
ceux qui osent sourire sur ton escapée particulière
Pendant quelques instants, auront l'impression d'avoir la tête en l'air.
Eux, qui hier, pensaient être en galère sur cet embarcadère
Sous cette serre qu'on prénomme la terre, belle et fière,
va petite bulle, fais en ta liberté d'aider ton prochain
Décolle, vole, survole, envole toi, amuse toi au milieu de ces mains
Danse avec ceux qui te comprennent, sois ceux que tu entraine
Poursuis ceux qui te freine, ignore ceux qui t'enfreigne
Avec ta lueur tu m'engraine, au milieu de ces gens
Tu m'autorise à regarder dans leurs yeux directement.
Ce que j'y vois, je le garde pour moi, ce n'est rien,
d'autre que de la joie, émouvante et prenante, ça met en émoi
Dans tout mes états, j'y vois ce pourquoi je fais ça
Ce que chacun peut ressentir mais qu'aucun ne tente
de peur d'être désarmé, trop tard, j'ai vu ce que je voulais
Ce début de sourire, suivi de ce rire
Cette bulle bleutée, ou celle argentée, nous a connecté
C'est une chance, maintenant je peux dire,
que si la vie nous le permet, j'aimerai te rencontrer
Bulle ta life, par les quatre vents sois cerné
Et en attendant, rêve, elle te souhaite une belle journée,
dans la clarté tu la vois s'éloigner, puis éclater.
Alors nous retournons dans nos chaussures
Marchant de ce pas décidé, vers cette destination obscure.
Au final, on finira par repenser à cette bulle
Qui aura fait partager une seconde sans scrupule
Avec un inconnu que je souhaiterai revoir,
voir comme tous mes frères, ceux que j'appelle mes pairs
Avançant sous une tempête de bulles, dansant dans le noir
Leur vie changée, leurs peurs affrontées, leur main libre comme l'air.
Alors va petite bulle, va, vis et devient
Interromps leur quotidien, et, ne crains rien
Une idée ne peut être arretée, et une bulle, oubliée.
K'amour (c)

dimanche 21 septembre 2014

premier article, premier pas vers le voyage

Dix jours avant de partir voilà la première idée de conte pour expliquer ce qu'est le monde vu par quelqu'un qui n'a pas la vérité, mais a, au moins le mérite d'être a pied, chose qui facilite, et de loin, les relations humaines.

Premiers mots test, premiers émois, premiers tressaillements de chair de poule a l'idée que dans si peu de temps je serai a 20000 kilomètres de cette maison qu'on prénomme a juste titre, douce France.

Tout se prépare,  tout se lance,  l'humanité sera rassemblée, et ensemble nous marcherons a pied, l'esprit léger, le coeur sur la main, la rencontre comme point de chute, et vous verrez, la télé n'a pas toujours raison. Nous n'avons pas peur, sauf peut être des crocodiles marins, et certains, des araignées.

C'est parti les copains...!